Que comprendre d’une renégociation de crédit immobilier ?
À la suite des crises, le marché de l’immobilier est peut-être dans une phase de conciliation avec ses clients. Le temps est alors venu de réviser ses économies et de renégocier les dépenses notamment les remboursements de son prêt. Mais étant donné qu’un tel recours n’est pas toujours avantageux du côté du bailleur, il faut s’enrichir de technique et d’arguments pour arriver à un terme concluant.
Tout d’abord, pourquoi renégocier ?
Négocier un crédit immobilier est une des modalités la plus avantageuse comme celle d’avoir un nouveau ptz, rachat de crédits ou les crédits dédiés aux travaux de rénovation. La baisse historique des taux d’intérêt appliqués aux crédits est un moment propice à une future acquisition de prêt. La renégociation s’adresse également aux personnes en situations urgentes telles un déménagement prochain, décès du conjoint ou perte involontaire d’emploi.
Par ailleurs, renégocier son crédit immobilier consiste à réviser le taux fixé lors de la date de conclusion du contrat pour avoir un nouveau taux d’intérêt plus avantageux. Mais ce n’est pas toujours facile d’avoir un crédit renégocié. Cela revêt d’un calcul minutieux afin d’être éligible.
Que retenir du principe ?
Renégocier son crédit immobilier n’est intéressant que si le restant dû est encore important. Il faut savoir qu’un tel recours est sanctionné de frais dont le montant oscille aux environs de 4.5 % du capital restant. L’emprunteur doit être ainsi en mesure de comprendre la bonne balance entre les futures économies réalisées avec ce frais de renégociation.
Quel est le taux avantageux pour une renégociation ?
Mettez un système de veille du marché du crédit immobilier. Lorsque le taux fixé a une différence de 0.7 % ou plus, la renégociation sera alors avantageuse. Prenons le cas d’un prêt immobilier de 200 000 euros de 20 ans contracté d’il y a 12 ans avec un taux de 4 %.
Il vous reste 8 ans ou 96 mois de mensualité dont chacune est évaluée à 1388 euros. Le restant dû avoisinera les 133 248 euros et un taux actuel de moins de 0.7 % c’est-à-dire 3.3 % permettra de réaliser jusqu’à 5329.92 euros. Il est toutefois crucial de ne pas oublier le frais que va engendrer la renégociation.
Les frais et pénalités de renégociation
La renégociation ne peut se faire qu’au sein de sa propre banque contrairement au rachat de crédit ou un nouveau ptz. Une telle opération peut s’apparenter carrément à un nouveau prêt. C’est-à-dire un nouveau taux avec un calendrier d’amortissement suivant votre nouvelle capacité à rembourser.
On vous demande alors un frais de dossier allant de 1% à un restant dû ou un forfaitaire d’environ centaine d’euros. On vous demande alors une nouvelle garantie si la somme à rembourser excède les 30 000 euros, vous seriez invité à vous souscrire à une nouvelle hypothèque. Ce dernier fera sujet aux frais de notaire. Au cas où vous auriez renégocié le crédit à cause d’un changement de travail et sur le point de penser à un remboursement anticipé, ou face à un décès ou perte involontaire d’emploi, aucun frais ne vous sera réclamé.